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L’activité partielle (« chômage partiel »)
L'entreprise peut bénéficier du dispositif d’activité partielle, cette solution permet à celle-ci d’éviter des licenciements économiques et de préserver les compétences des salariés afin de rebondir lorsque l'activité de l'entreprise reprend.
Afin de limiter les conséquences d’une baisse d’activité, liée à l’épidémie de COVID19, le Gouvernement avait redimensionné le dispositif d’activité partielle. Ce dispositif précisait les nouvelles règles applicables aux demandes d’indemnisation qui avaient été déposées au titre des heures chômées à compter du 1er mars 2020. Ce dispositif n'a cessé d'évolué pour s'adapter durant la crise et depuis à la reprise économique.
Pendant la période d’activité partielle :
- l’employeur reçoit de l’Agence de services et de paiement (ASP) une allocation équivalent à une part de la rémunération horaire du salarié placé en activité partielle,
- le salarié reçoit de son employeur une indemnité d’activité partielle, en lieu et place de son salaire pour la période durant laquelle il est placé en activité partielle.
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Le renouvellement des contrats courts
Jusqu’au 30 juin 2021, un accord collectif d’entreprise peut :
- fixer le nombre maximal de renouvellements possibles pour un CDD. Ce nombre ne peut avoir, ni pour objet ni pour effet, de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. Cette mesure n’est pas applicable aux CDD conclus au titre de dispositions légales destinées à favoriser le recrutement de certaines catégories de personnes sans emploi et aux CDD conclus lorsque l'employeur s'engage, pour une durée et dans des conditions déterminées par décret, à assurer un complément de formation professionnelle au salarié.
- fixer les modalités de calcul du délai de carence entre deux contrats.
- prévoir les cas dans lesquels le délai de carence n’est pas applicable.
- les stipulations de l’accord d’entreprise sont applicables aux contrats de travail conclus jusqu’au 31 décembre 2020 ou jusqu’à une date, fixée par l’accord, qui ne peut excéder le 30 juin 2021, et prévalent sur les stipulations éventuellement applicables d’une convention de branche ou d’un accord couvrant un champ territorial ou professionnel plus large ayant le même objet.
Jusqu’au 30 juin 2021, un accord collectif d’entreprise conclu au sein de l’entreprise utilisatrice (recours au travail temporaire) peut :
- fixer le nombre maximal de renouvellements possibles pour un contrat de mission (sachant qu’à compter du 1er janvier, il ne pourra plus être dérogé au respect de l’article L.1251-6 du code de travail, ce qui signifie qu’il ne pourra être fait appel à un salarié temporaire que pour l'exécution d'une tâche précise et temporaire dénommée " mission " et seulement dans les cas définis par l’article précité). Ce nombre ne peut avoir, ni pour objet ni pour effet, de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
- fixer les modalités de calcul du délai de carence entre deux contrats.
- prévoir les cas dans lesquels le délai de carence n’est pas applicable.
- autoriser le recours à des salariés temporaires en dehors des cas légaux (jusqu’au 31 décembre 2020).
les stipulations de l’accord d’entreprise sont applicables aux contrats de travail conclus jusqu’au 31 décembre 2020 ou jusqu’à une date, fixée par l’accord, qui ne peut excéder le 30 juin 2021, et prévalent sur les stipulations éventuellement applicables d’une convention de branche ou d’un accord couvrant un champ territorial ou professionnel plus large ayant le même objet.
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« Objectif reprise » : outil gratuit pour aider les TPE et les PME par l’ANACT
Depuis le 19 mai 2020, les entreprises qui rencontrent des difficultés dans la poursuite ou la reprise de leur activité peuvent - grâce au dispositif "Objectif reprise" - bénéficier de conseils et d’un accompagnement gratuits sur les questions de prévention, de ressources humaines, d’organisation du travail ou de management.
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Cellule d’écoute et de soutien psychologique aux chefs d’entreprise
Le ministère de l'Économie et des Finances a décidé de mettre de prolonger le numéro vert et la cellule d'écoute et de soutien psychologique aux chefs d'entreprise. La cellule s'appuie sur l'action de l'Association APESA (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë) et est soutenue par Harmonie Mutuelle, CCI France, CMA France, et la Banque Thémis.
Un numéro vert est ouvert : le 0 805 655 050 (7 jours sur 7, de 8 h. à 20 h.) Pour les cas les plus préoccupants, une prise en charge rapide et gratuite par un psychologue est proposée.
Sinon, le chef d’entreprise se voir orienter vers une structure publique ou privée spécialisée dans ce type d'accompagnement.
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Outil pour l’évaluation des risques professionnels
L'exposition à la Covid-19 doit obligatoirement faire l'objet d'une démarche d'évaluation des risques de la part des employeurs et être intégrée dans le document unique, comme pour l'ensemble des autres risques professionnels.
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La possibilité pour les employeurs d’imposer ou de modifier la date des congés payés
En matière de congés payés et de jours de repos, jusqu’au 30 juin 2021, l’employeur peut :
- imposer ou modifier la date de prise de six jours de congés payés, par dérogation aux règles d’ordre public en matière de prise de congés (telles que le délai de prévenance d’un mois réduit à un jour franc), sous réserve de la conclusion d’un accord collectif l’autorisant ;
- imposer par décision unilatérale la prise de jours de repos conventionnels, ou la modification de leur date, le cas échéant par dérogation aux stipulations conventionnelles applicables. Cette possibilité est octroyée à l’employeur dans la limite d’un total de dix jours.
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Aide pour la prise en charge des congés payés
Afin de soutenir les entreprises les plus lourdement impactées par la crise sanitaire, le Gouvernement met en place une aide pour la prise en charge des congés payés pour faire aux congés payés accumulés par les salariés en période d'activité partielle.
Cette aide permet :
- aux salariés d’exercer leurs droits de congés payés dans le respect du code du travail,
- aux entreprises concernées de solder une partie de ces congés payés sans en supporter la charge.
Ce dispositif vient renforcer le fonds de solidarité ou encore l’activité partielle.
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