Oui, si des données personnelles sont concernées, vous avez 72 heures pour le signaler.
C’est possible, mais cela dépend des circonstances. Consultez un expert en cybersécurité pour explorer vos options.
Les premiers signes peuvent inclure :
- Des ralentissements anormaux de vos systèmes.
- Des fichiers ou données inaccessibles.
- Des messages demandant une rançon (ransomware).
- Des connexions inhabituelles ou inconnues sur vos réseaux.
Si vous détectez ces symptômes, isolez immédiatement les systèmes concernés et alertez vos équipes techniques.
Pour limiter les risques :
- Mettez régulièrement à jour vos logiciels et systèmes.
- Activez l’authentification à deux facteurs sur vos comptes sensibles.
- Effectuez des sauvegardes fréquentes et déconnectez-les du réseau principal.
- Formez vos collaborateurs aux bonnes pratiques (phishing, gestion des mots de passe).
Un PCA est un document stratégique qui définit les mesures à prendre pour maintenir ou rétablir les activités critiques après un incident majeur, comme une cyberattaque. Il inclut des scénarios de crise, des procédures d’urgence et des ressources nécessaires pour minimiser les interruptions.
Non, mais vous devez signaler les incidents qui impliquent une violation de données personnelles à la CNIL dans les 72 heures. Pour d’autres types d’attaques, il est conseillé de déposer plainte pour engager une enquête.
- Ransomware : Un type de malware qui chiffre vos données et exige une rançon pour les déchiffrer.
- Malware : Terme général désignant tout logiciel malveillant, comme les virus, chevaux de Troie ou spywares.
Le coût dépend de plusieurs facteurs, comme l’étendue des dommages, la durée d’interruption des services, ou les frais liés à la communication de crise. Selon une étude récente, une cyberattaque peut coûter en moyenne plusieurs dizaines de milliers d’euros à une PME.
- Informez rapidement vos clients de la situation et des mesures prises.
- Fournissez des recommandations (changer leurs mots de passe, surveiller leurs comptes).
- Signalez la violation à la CNIL et suivez leurs directives.
Il est difficile d’anticiper précisément l’origine d’une attaque, mais des audits réguliers de sécurité permettent d’identifier des failles potentielles exploitées par :
- Des hackers opportunistes.
- Des concurrents malveillants.
- Des attaques automatisées (bots).
- Pare-feu (firewall).
- Antivirus/antimalware.
- Logiciels de détection d’intrusion (IDS/IPS).
- Gestionnaire de mots de passe.
- Solutions de sauvegarde automatisée.
Oui. Contrairement aux idées reçues, les PME sont souvent ciblées car elles disposent de moins de ressources pour se protéger efficacement.